L’entreprise y est installée depuis 1923, et a su concilier son développement (durable !) au milieu d’une nature extraordinairement riche.
Nos bassins de production de plantes aquatiques couvrent une surface d’environ 5 ha, avec un réseau de fossés, de mares naturelles et boisements humides. L’ensemble constitue un biotope de zones humides très favorables à la reproduction d’une riche faune aquatique : Odonates, Amphibiens, oiseaux…
Des espèces emblématiques se reproduisent chaque année sur notre site : Triton crêté, Rainette arboricole, Crapaud calamite, Rousserolle effarvatte, Phragmite des joncs, Sympétrum sanguinéum… mais aussi plus communes comme le Coucou gris, Pic épeiche, Gobe mouche gris, Bouvreuil pivoine, Gallinule poule d’eau …
Les volets de nos bureaux abritent une belle colonie de Pipistrelles commune, et le bâtiment de l’autoclave un couple de Chouette Effraie qui y niche depuis des années.
Hirondelles Rustiques et de fenêtre partagent les ateliers avec les Bergeronnettes grises, Rouge-queue noir, Moineaux friquet et domestique.
Nous attendons l’implantation des Cigognes blanches au printemps prochain avec deux plateformes de nidification installées cette année.
Il ne passe pas une journée de printemps sans voir dans le ciel, au-dessus de nos têtes, le balai incessant des Spatules blanches, Aigrettes Garzettes, Grandes Aigrettes, Hérons Garde-bœufs, Hérons cendrés, cigognes blanches faire des allers retours entre les bas-champs et la héronnière du Parc du Marquenterre située à tout juste 1 km à vol de Faucon pèlerin.
Marcanterra est situé en plein cœur du couloir de migrations. Des milliers d’anatidés passent au-dessus de nos têtes dès l’arrivée de l’automne, et les premiers vols d’oies cendrées mettent une bonne partie de nos menuisiers dehors dès les premiers cris entendus ! « v’la des Oignes pi des pnars derrière ! »
Notre localisation en bordure de la dernière pinède du massif dunaire nous positionne sous l’autoroute migratoire des rapaces : Buses variables, Bondrées apivores, Milans et Busards, Balbuzard Pêcheur et quelques raretés annuelles comme l’Aigle Botté et de Bonelli et le Pygargue à queue blanche nous empêchent parfois d’être concentrés sur les devis durant les grandes journées de migration.
Novembre, décembre, 17h15... Impossible de ne pas voir une Bécasse des bois à partir des fenêtres de notre bureau d’études pour celui qui a un œil qui s’égare vers l’extérieur... et régulièrement un Héron Bihoreau parti en Quête de grenouilles.
Un peu plus tard, quand l’entreprise s’est arrêtée, c’est la sortie des mammifères pour visiter la pépinière : Sangliers, Chevreuils, lièvres et renards…
Au printemps, les remontées de limicoles ; Chevaliers gambettes et aboyeurs, les Courlis cendrés et Corlieux font siffler la cour.
Nos pépinières locales de Saules (une vingtaine d’ha à moins de 5 km à la ronde) sont des hauts spots pour la nidification de très nombreux passereaux, et notamment les espèces paludicoles. C’est un concert grandiose de chants au printemps entre tous les mâles défendant leur territoire ! Le roi de la place reste le Rossignol Philomène, sous l’œil intéressé du Coucou, le roi du Squat !
La production de Pollen printanier est très importante dans nos Saulaies, et participe au fort développement des colonies d’insectes mellifères, à tel point que les essaims de nos ruches installées devant nos bureaux ont une fâcheuse tendance à essaimer massivement chaque année, au détriment de la production de miel !